Bonjour,
edfhelp a écrit :
1-Quelles sont les critères pour choisir entre un transformateur type sec ou huile?
Une analyse très complète dans
ce document (il ne traite pas que des transfos, ceux-ci font l'objet des pages 18 à 21).
-le prix est bien évidemment le critère principal en faveur du transfo huile; mais attention: il faut pour faire une comparaison correcte intégrer dans les deux cas les accessoires et protections nécessaires en fonction de l'emplacement retenu: capots, relais, protections incendie et/ou murs coupe-feu
-le transfo sec nécessite un entretien plus attentif en cas d'environnement poussiéreux; il est déconseillé en cas de milieu très humide, pollué, bord de mer peu abrité (postes préfabriqués...), et toute poussière conductrice...sans omettre le risque d'inondation!
- ne pas oublier que dans certains cas la solution peut se trouver dans les liquides alternatifs: huile silicone et surtout Midel (ester) qui a la propriété intéressante d'être biodégradable (le risque de pollution est aussi un critère de choix).
- ne pas oublier qu'un transfo à diélectrique inflammable entraîne deux contraintes: la première étant qu'il ne doit pas être à l'origine d'un incendie (c'est l'objet des normes NFC 17 et 27-300). Mais la deuxième, c'est qu'il peut alimenter, de façon plus ou moins importante selon la taille, un feu d'origine extérieure sans rapport avec le fonctionnement ou l'avarie du transfo.
Au final, le transfo huile s'impose aisément lorsque l'on peut placer un poste préfabriqué à une distance >/= à 8 m d'un bâtiment...
edfhelp a écrit :
2-pour un transformateur type huile avec un bac de rétention mais sans lit de galet, quelle sont les conséquences de l'absence du lit de galet?
[/b][/u]
S'il y a écoulement d'huile enflammée dans le bac, il n'y a pas d'extinction et le remède est pire que le mal: le feu est maintenu sous le transfo.
A noter que les galets ne sont pas la seule solution: il existe des caillebotis en GRC/CCV moins encombrants et bien plus commodes d'emploi.
edfhelp a écrit :
3-Pour un transformateur situé dans un local intégré à un immeuble, le transformateur est-il obligatoirement de type sec? Pourquoi?
( à cause des incendies?)
L'incendie est la principale motivation. L'obligation ne concerne que les IGH; dans les autres cas, ce sont les contraintes liées à la protection contre l'incendie et la pollution qui rendent le transfo immergé moins compétitif.
edfhelp a écrit :
4-Pour un transformateur type sec, pourquoi pour les pertes standard il y a deux températures d'essai (75°C et 120°C) pour les pertes dues à la charge?[/b][/u]
Les normes concernant les essais des transfos ont été établies à une époque où l'on ne parlait pas de transfos secs HTA.
Les pertes à 75°C correspondent à un transfo immergé à une température de 20°C
La température de fonctionnement des transfos secs étant bien plus élevée, le CENELEC impose cet essai à 120 °c pour permettre une comparaison équitable entre les deux types d'isolation.
A une certaine époque, des constructeurs peu scrupuleux ne mentionnaient que l'essai à 75° pour ne pas attirer l'attention sur l'un des (rares) défauts des transfos secs.
Cordialement